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"MINUTES MEDITERRANEENNES"
Depuis septembre 2005, nous intervenons au Lycée Marseilleveyre dans les classes Cinéma-audiovisuel de Seconde et de Terminale, en proposant des exercices de réalisation sur le thème de la ville. Depuis cette date, des élèves des classes Cinéma-audiovisuel du Lycée Marseilleveyre réfléchissent à la manière dont la ville peut être représentée et plus insidieusement à la manière dont ils se représentent la ville .
Ce travail peut se décliner selon trois axes :
- Le Paysage urbain (les rues, les places, les immeubles, etc.)
- L’Activité urbaine (industrie, foule, transports, loisirs …)
- L’Intimité urbaine (comportement, vie quotidienne, échanges, vie familiale…)
Les élèves de chaque classes tournent ces images de la ville à la manière des frères Lumière.
Qu’est-ce que les « vues-Lumière » ?
De 1895 à 1905, lorsque Louis Lumière et ses opérateurs tournèrent les premiers films projetés en France à un public dans le cadre d’une séance payante, ils appelèrent ces films des « vues ». Il s’agit de plans dont la rigueur du dispositif est à la mesure des contraintes techniques : l’enregistrement brut d’une minute de réel par une caméra fixe.
Le terme définit ainsi une manière singulière de concevoir le point de vue au cinéma c’est-à-dire de penser le cadre, la distance, la lumière, la grosseur de plan, etc. Ces vues constituent des modèles esthétiques, et très pédagogiques, de cadrage et de composition.
L’approche européenne des Minutes méditerranéennes
Les élèves s’approprient le dispositif Lumière pour construire à leur tour une archéologie des villes et projettent ainsi leur propre regard sur les villes d’Europe.
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